16 août 2008
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Le lendemain de la soirée culturelle et musicale de Sarrancolin, Goéland (qui avait tout organisé ou presque) nous a
proposé une animation traditionelle en cette région montagneuse : la ballade au Plo del Naou.
Ce n'est pas une mélodie que notre Barde allait nous apprendre à chanter, mais bel et bien une randonnée (en rouge sur la carte) sur les crêtes du Plo del
Naou.
Nous sommes donc partis après un copieux déjeuner avec nos voitures jusqu'au Col d'Aspin que les coureurs
du Tour
de France avaient grimpé quelques jours auparavant. C'est le départ de notre ballade. Fauvette, Mouette et
Souris ont pris le volant de nos deux véhicules et ont fait le tour du massif. Nous les avons retrouvé 3 heures plus tard. Cette ballade se fait normalement en deux heures mais les
circonstances météorologiques et une cueillette dégustative de myrtilles ont quelque peu retardé notre progression.
Arrivés sur les crêtes de Bidour, les nuages nous empêchaient d'admirer less paysages que nous aurions dû appercevoir de
part et d'autre de la crête. Nous avons donc passé quelques minutes à attendre une percée vers les paysages environnants.
Notre attente était parfois récompensée et la bourgade d'Arreau se montrait parfois au fond de la vallée. N'ayant pas
pris de cassecroûte, le déjeuner dans les talons, nous sommes heureusement tombés sur un champ de myrtilles. Nous nous en sommes gavés, ça fait du bien à la vue !
Il y en avait tellement que l'idée est venue à Goéland Espiègle de vider sa bouteille d'eau minérale, dont nous ne
divulguerons pas la marque mais qui fait de beaux enfants et nous nous sommes appliqués à la remplir, pensant que Souris Inquiète qui n'avait pas fait sa quiche traditionnelle (four en panne,
...) aurait peut-être une recette de tarte aux myrtilles.
Le remplissage de la bouteille est tout un art : il faut d'abord cueuillir une maximum de myrtilles que l'on recueille
dans la paume de sa main et ensuite les faire glisser délicatement par le goulot étroit à l'intérieur du flacon ... sans en faire tomber ! Pendant que l'un procède à l'opération, l'autre
attend ... les mains pleines !
Nous les avons ramassées à la main, de manière écologique. Après notre passage, les petites boules violettes n'étaient
plus là, mais les feuilles étaient encore fixées sur les rameaux des arbrisseaux.
La bouteille d'eau remplie à bord, nous avons repris la marche vers le sommet du Plo del Naou (1750 mètres). Les nuages
avaient disparus et un soleil éclatant nous a permis d'admirer sur 380 ° les paysages environnants : Pic du Midi d'un côté, le pic d'Arbizon d'un autre, les fonds de vallée, ... C'est alors que
la chanson favorite de Caribou Militant a sonné à nos oreilles. Nous étions partis du Col d'Aspin (pin, pin), nous étions au-dessus du village de Payolles (yol, yol) et un troupeau de mouton se
reposait tranquillement au faîte du Plo del Naou. Nous avons entonné les premiers couplets de "la transhumance" que notre Barde maîtrise parfaitement au banjo.
En redescendant du sommet, l'apparition du village de Lançon a ravivé des douleurs aux genoux de Fourmi Démocrate. C'est
lors du camp de Lançon, en effet, qu'il s'était fendu le
genou en maniant une hachette. Et depuis ... il traîne la guêtre !
Retour aux pénates et transformation de la cueillette. Nous avons ramassé suffisamment de myrtilles pour que Fauvette
Potagère confectionne deux grosses tartelettes. Elle en est toute étonnée.
Vue
de côté.
Vue
de dessus.
Un Délice !
Un Délice !